A Kyiv, le 18 juillet dernier, la police arrête une Femen © Sipa
Samedi, le compte Twitter des Femen annonçait que trois militantes, qui protestaient contre la venue du président russe Vladimir Poutine en Ukraine, et un photographe avaient été enlevés à Kyiv. Cette information a été démentie ce dimanche par la police.
Trois activistes FEMEN Yana Zhdanova, Alexandra Shevchenko, Oksana Shachko ainsi qu'un photographe Dimitry Kostukov kidnappés à Kyiv.
— FEMEN France (@Femen_France) July 27, 2013
« Une patrouille de police a vu vers 13 heures (samedi) trois jeunes femmes seins nus avec des inscriptions sur leurs corps et un homme qui les prenait en photo. Ils ont refusé d'obtempérer et ont été interpellés et emmenés dans un commissariat », a ainsi précisé à l’AFP Igor Mikhalko, un porte-parole de la police. Les autorités ukrainiennes ont par ailleurs déclaré qu’Oksana Shachko, Alexandra Shevchenko, Yana Zhdanova et Dimitry Kostukov, avaient été inculpés de « hooliganisme mineur ». Les trois Femen et le photographe seraient actuellement en train d’être jugés et risqueraient quinze jours de prison, selon les informations des militantes aux seins nus postées sur leur compte Twitter.
Le procès des trois activistes et du photographe kidnappé est toujours en cours. Cela fait déjà 3 heures qu'il a commencé. + d'infos à venir
— FEMEN France (@Femen_France) July 28, 2013
Leur avocat, Yaroslav Yatsenko, a par ailleurs assuré à l’AFP que l’une des trois militantes topless et le photographe avaient été gravement blessés, notamment à la tête. Et qu’ils avaient dû être soignés à l’hôpital avant d’être conduits au poste de police où ils ont passé la nuit.
La dirigeante des Femen battue dans la rue
Samedi matin, Anna Goutsol, la dirigeante des Femen, a été agressée par un individu alors qu’elle rentrait chez elle à Kyiv. « Un homme, un inconnu, m'a sauté dessus du haut des escaliers, m'a frappée au visage, a volé mon chien et a fui. Je lui ai couru après, mais j'ai juste eu le temps de voir qu'il s'était engouffré dans une voiture et qu'il était parti avec mon chien », avait confié à l’AFP la jeune femme après son agression. « Toutes ces intimidations et ces violences ne nous arrêteront pas », avait par ailleurs indiqué celle qui soupçonne le SBU (Service de sécurité ukrainien) d’être derrière cette attaque.
Just right now FEMEN leader Anna Hutsol was severely beaten her computer with strategical informations was stolen. pic.twitter.com/r7RGWRbS7b
— FEMEN France (@Femen_France) July 27, 2013
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