À quelques minutes de s'exprimer sur la mort de Rémi Fraisse, François Hollande a été interpellé par deux militantes féministes, sous l'objectifs de nombreuses caméras de télévision.

"Monsieur le président, est-ce que je suis une malade mentale", lui a notamment demandé l'une des jeunes femmes, avant d'ajouter : "Est-ce que ceci est un acte politique ou une exhibition sexuelle ?" Les deux Femens faisaient explicitement référence aux condamnations de plusieurs de leurs membres suite à certaines de leurs actions.

"Vous n'êtes pas une malade mentale mais vous ne pouvez pas vous mettre dans une telle situation", leur a rétorqué François Hollande avant de se tourner vers les journalistes présents sur les lieux. La figure de proue du mouvement Femen, Inna Shevchenko s'est, elle, félicitée sur Twitter de cette action coup de poing. 

Alors que François Hollande visitait un atelier d'écriture dans une petite rue de la capitale, les deux militantes ont réussi à se faufiler jusqu'à lui, malgré un dispositif de sécurité imposant.

L'une d'entre elle s'est faite passer pour une étudiante en journalisme pendant que l'autre profitait de l'ouverture de la rue au public, destinée à permettre ensuite au président de prendre un de ses rares bains de foule. 

Pour autant, le service de sécurité présidentiel s'est refusé à admettre une quelconque crainte ou faille. C'est la deuxième fois après juin 2013 que les activistes de Femen interpellent François Hollande.  À l'époque, les jeunes femmes avaient été rapidement maîtrisées et menottées, une image qui avait fait le tour des réseaux sociaux. 

Via: rtl.fr

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