"Pas de standards de la mode dans nos vraies vies". Voilà ce qu'ont scandé deux activistes Femen sur le podium du défilé Nina Ricci, lors de la Fashion Week parisienne ce 26 septembre. Du moins, c'est ce qu'elles ont essayé de scander, puisque la sécurité les a expulsées en un temps record :18 secondes exactement. Ne permettant pas à l'auditoire de comprendre un traitre mot de leurs revendications, mais peut être de lire sur leur torse nu, "Fashion dicaterror", "la mode dictaterreur", ou "Model don't go to brothel" comprendre "Mannequin, ne va pas au bordel".

Pour protester contre la sexualisation de la mode, l'une des Femen n'a pas hésité à "rallier" un mannequin à leur intervention, en attrapant le bras d'Hollie-May Saker, 18 ans. Heureux hasard ou préméditation, il n'empêche que la très jeune femme s'est dégagée d'un geste quasi-robotique, reprenant le cours de son défilé, imperturbable. Ou presque, car Hollie s'est ensuite défoulée sur sont compte Twitter juste après le show selon le DailyMail : "That b**** ruined my walk". Bref, on a compris que la jeune Hollie n'était pas contente du tout.

As If some naked protestor woman just ran on the catwalk at Nina Ricci and grabbed my arm.. If you're reading this crazy naked lady...

— Hollie-May Saker (@holliemaysaker) September 26, 2013

Bien que ce soit la première fois que le groupe féministe viennent perturber un défilé, il ne s'agit pas de leur premier "coup" dans la modosphère. L'année dernière, les Femen manifestaient à l'extérieur du défilé Versace contre le fascisme et l'anorexie. Plus récemment, c'est sur le plateau de "Germany's Next Topmodel", une émission de télé-crochet pour mannequins et animée par Heidi Klum que les féministes ont fait irruption. Brandissant leur poitrine dénudée où était inscrit un message encore très provocateur "Heidi Horror Picture Show", les Femen ont encore une fois fait le buzz cet été.

Finalement, on se demande si c'est vraiment si compliqué que ça de se faire inviter à un défilé de la Fashion Week...

Vous avez la parole

Via: grazia.fr

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