Comme les cloches de Notre-Dame, la loi des tribunaux est d'airain. Devant la 10e chambre au Palais de justice de Paris, mercredi 9 juillet, il a été question des faits, et rien que des faits. A savoir la présence de « trois éclats de 1 centimètre », de « griffures » et d'« éraflures » sur la cloche Marcel (ainsi baptisée d'après un saint) qui résonne aujourd'hui paisiblement dans la tour nord de la cathédrale. Il est reproché à neuf militantes des Femen d'avoir opéré ces dégradations en réunion, le 12 février 2013, alors que des cloches neuves étaient exposées au public dans la nef.
Les féministes avaient débarqué seins nus, bardées de slogans hostiles au pape Benoît XVI, qui venait de démissionner, pour faire « sonner » les cloches avec des bâtons. L'objectif était « d'attirer l'attention de la société » et de protester contre l'opposition de l'Eglise au mariage pour tous alors en débat, ont-elles affirmé.
Etaient-elles légitimes à agir dans un lieu de culte ? Comment concilier le respect des croyances et celui de la liberté d'expression ? De cela, il n'a été que brièvement question...
Via: lemonde.fr
Short link: Copy - http://whoel.se/~1XLvO$5Fc