En signe de protestation contre la visite officielle du président iranien à Paris, les Femen simulent une pendaison devant la tour Effeil.
Elles l'avaient prévenu, pour "souhaiter la bienvenue" à Hassan Rohani, les Femen préparaient une action symbolique "sportive". En effet, ce jeudi matin on pouvait apercevoir au-dessus de la Seine une banderole, peinte à l'encre rouge, affichant le message suivant : "Bienvenue Rohani, bourreau de la liberté", suivi de la simulation d'une pendaison par un membre du mouvement féministe sur la passerelle Debilly à côté de la tour Effeil.
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Un convoi officiel, certainement celui de Rohani, serait passé juste en face aux alentours de 9h35, alors que la Femen était toujours suspendue. La jeune femme est restée dix minutes acrrochée au dessus du vide, tandis que les forces de l'ordre sont vite intervenues pour mettre un terme à cette manifestation, en décrochant la banderole.
We just want #Rouhani to feel like home #paris pic.twitter.com/OmrqTenrKd
— inna shevchenko (@femeninna) January 28, 2016
Inna schevchenko, leader des activistes feministes, a tweeté ironiquement "Nous voulions juste que Rohani se sente comme à la maison". Les Femen ont voulu, par ce geste, dénoncer la peine de mort en Iran. D'après d'Amnesty International, l'Iran ferait partie des pays qui éxécutent le plus de mineurs et procèderait près de 800 condamnations à mort par an.
"Nous avons voulu acceuillir Rohani en grande pompe en organisant une pendaison publique. Pour lui rappeler que cette année, plus de 700 personnes ont été condamnées à mort dans son pays. François Hollande, n'en tient pas compte. Les droits de l'homme il n'en a rien à faire." à déclaré Sarah, une militante.
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