"Bienvenue Rohani, bourreau de la liberté", peut-on lire sur la banderole au-dessus d'une jeune femme pendue à un pont, avec un drapeau iranien peint sur la poitrine. Une provocation des Femen envers Hassan Rohani, afin de dénoncer la peine de mort du deuxième pays en nombre d'exécutions dans le monde : l'Iran.
Les Femen face à l'Iran
Depuis mercredi, Hassan Rohani multiplie les rencontres, politiques, économiques et culturelles en France. Objectif : "
renouer avec la France", explique l'ambassadeur de l'Iran en France à notre journaliste. De nombreux contrats sont ainsi en passe d'être signés avec Peugeot PSA, Airbus ou encore Total. "Le président Rohani est accompagné de plus d'une centaine d'hommes d'affaires iraniens et de représentants de la Chambre de commerce iranienne qui rencontreront le Medef français et viendront créer des liens ou recréer des liens rompus par le très injuste embargo", précise l'ambassadeur.
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Lire l'interview de l'ambassadeur de l'Iran en France : "L'Iran veut renouer avec la France" •
Seulement, l'arrivée d'Hassan Rohani est beaucoup contestée. Bruno Besson, journaliste à la NR et spécialiste des questions géopolitiques, pose la question : "La France peut-elle établir des relations normales avec un pays qui pratique la peine de mort et qui contrôle sévèrement la presse ?". Pour les
Femen, la réponse est catégorique : non.
Habituées des actions chocs, les Femen ont réussi leur coup en attirant tous les projecteurs sur leur mise en scène, du haut de la passerelle Debilly à Paris, tout près de la Tour Eiffel. Les images parlent d'elles-mêmes. Reste à savoir si le président iranien réagira à cette provocation publique.
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— Michelle Demishevich (@demishevich) 28 Janvier 2016
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