Ils nous appellent "islamophobes" quand nous écrivons "La Charia n'est pas une constitution" sur nos poitrines nues. Ils sont prêts à nous tuer quand nous les envoyons eux et leur morale se faire foutre. Leur peur irrationnelle de la vérité est néfaste à notre survie en tant que femmes libres.
Nous sommes en guerre. Une guerre entre deux époques. Une guerre entre une mentalité rétrograde qui appartient au Moyen-Âge et une mentalité progressiste bien ancrée dans le 21ème siècle. Une guerre entre la liberté et l'opression. Une guerre entre la démocratie et la dictature. Une guerre entre ceux qui traitent les femmes comme des chiens et celles qui crient "nous sommes des femmes, nous sommes des êtres humains !". Une guerre entre ceux qui croient aux superstitions et ceux qui ont l'esprit clair.
Je ne crois pas aux superstitions ni au surnaturel. Et mes convictions grandissent quand je vois le sang versé par ceux qui y croient.
Les islamistes tunisiens radicaux représentés par l'Imam Adel Almi souhaitent la mort par lapidation d'une jeune tunisienne qui a pris une photo d'elle-même nue et l'a postée sur Facebook pour soutenir le mouvement Femen. Le 26 février, la tunisienne Amina Tyler a envoyé un email à Femen avec un autoportrait. Son corps dénudé portait l'inscription "Fuck your morals". L'image a été partagée sur différentes fan-pages de Femen. Par la suite, Amina a créé sa propre page de soutien, Femen Tunisia. Aujourd'hui, les menaces de mort prononcées à l'encontre d'Amina ont été relayées par les médias, l'appel à la peine de mort a été lancé par le leader de "l'Association Centriste de Sensibilisation et de Réforme". Après avoir reçu ces informations, les activistes de Femen ont essayé de contacter la jeune tunisienne mais sans succès. Son téléphone est resté éteint. Nous nous inquiétons pour sa vie.
Je dénonce l'islamisation radicale et la destruction des idéaux du Printemps Arabe. Les femmes et leur courage ne céderons jamais face aux monstres barbus !
Cette guerre, nous ne l'avons pas causée. Mais nous devons désormais répliquer.
Oui, c'est notre guerre. Nous ne pouvons pas faire de compromis. Nous ne pouvons pas apaiser le feu qui brûle dans nos cœurs. Nous ne pouvons pas abandonner. Nous devons reconnaître nos ennemis et les décourager à chaque instant.
Nous n'allons pas modérer notre langage. Nous allons utiliser le vocabulaire approprié pour désigner les choses par leur véritable nom.
Je ne suis pas islamophobe. Je suis religiophobe. Je suis prête à affronter mes ennemis jusqu'à la fin. Jusqu'à la fin de l'obscurantisme, de l'oppression, de la violence et du sang. Liberté-phobes, je vous emmerde !
Personne ne peut avoir droit de vie et de mort sur nous.
Nous connaissons le goût de la liberté et ne sommes pas prêtes de l'oublier.
Nous continuons !
Via: huffingtonpost.fr
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