Marine Le Pen bousculée par deux Femen – vidéo

Marine Le Pen bousculée par deux Femen - vidéo

Le bain de foule a été de courte durée. Marine Le Pen, en visite samedi à Fougères en Ille-et-Vilaine pour un meeting, a été chahutée par deux militantes de Femen. Alors que la présidente du Front national serrait la main à une jeune femme blonde qui lui affirmait être « vraiment ravie de [l'] avoir dans [sa] commune, c’est un grand plaisir », une activiste Femen, seins nus, l’interpelle violemment en martelant : « Marine, repens-toi ! » La jeune femme blonde en question se révèle être en fait une militante des Femen. Elle dénude alors son buste où le même slogan que son acolyte apparaît : « Marine repens-toi ». La présidente du parti d’extrême droite se détourne alors que les activistes continuent d’hurler « sextrémisme pas fascisme ! » Elles sont immédiatement maîtrisées par les agents de sécurité.

« Rejoins-nous sur le droit chemin »

Sur les réseaux sociaux, l’information se propage. Sur le compte twitter des Femen on lit : « Marine, n’essaye plus de changer le peuple de France, essaye simplement de t’y intégrer. Tu peux changer, il n’est jamais trop tard ! »

Marine, n’essaye plus de changer le peuple de France, essaye simplement de t’y intégrer. Tu peux changer, il n’est jamais trop tard !

— FEMEN France (@Femen_France) October 26, 2013

Ou encore : « Allez Marine ça suffit les conneries, rejoins-nous sur le droit chemin. » Toujours sur leur compte Twitter, les Femen revendiquent leur opération en postant des photos. De son côté Marine Le Pen a affirmé que « la directive détachement des travailleurs », un texte européen qui permet d’alléger les charges sociales en France de certaines entreprises européennes, importait même « les opposants politiques d’Ukraine ».

Directive détachement des travailleurs, maintenant ils importent même les opposants politiques d'Ukraine !! #femen MLP

— Marine Le Pen (@MLP_officiel) October 26, 2013

Pour rappel, les Femen appartiennent à un groupe féministe ukrainien dénonçant le sexisme et l'homophobie. Les deux activistes féministes ont été relâchées après 7 heures de garde à vue selon leur compte Twitter.

Manon Adoue