JUSTICE - Lahcen et Mouhcine passeront encore la nuit en prison. Leur demande de libération provisoire a été refusée après délibération. Ces deux jeunes Marocains d'une trentaine d'années sont accusés de s'être embrassés en public sur un site historique de la capitale, au lendemain d'une action menée par deux militantes françaises des Femen et alors qu'un débat s'est engagé autour de la pénalisation de l'homosexualité dans le pays. Ils ont été interpellés le 3 juin, avant d'être inculpés pour "homosexualité" et "obscénité". >>>

JUSTICE - Lahcen et Mouhcine passeront encore la nuit en prison. Leur demande de libération provisoire a été refusée après délibération. Ces deux jeunes Marocains d'une trentaine d'années sont accusés de s'être embrassés en public sur un site historique de la capitale, au lendemain d'une action menée par deux militantes françaises des Femen et alors qu'un débat s'est engagé autour de la pénalisation de l'homosexualité dans le pays. Ils ont été interpellés le 3 juin, avant d'être inculpés pour "homosexualité" et "obscénité". >>>

JUSTICE - Lahcen et Mouhcine passeront encore la nuit en prison. Leur demande de libération provisoire a été refusée après délibération. Ces deux jeunes Marocains d'une trentaine d'années sont accusés de s'être embrassés en public sur un site historique de la capitale, au lendemain d'une action menée par deux militantes françaises des Femen et alors qu'un débat s'est engagé autour de la pénalisation de l'homosexualité dans le pays. Ils ont été interpellés le 3 juin, avant d'être inculpés pour "homosexualité" et "obscénité". >>>

Le procès de deux hommes accusés de s'être embrassés en public s'est poursuivi mardi devant un tribunal de Rabat, au Maroc, où de récentes controverses ont entrouvert un débat sur la pénalisation de l'homosexualité, dans un pays aux moeurs conservatrices. Au terme d'une audience de près de deux heures, le jugement à l'encontre de Lahcen, 38 ans, et Mohsine, 25 ans, a été mis en délibéré au vendredi 19 juin. Les deux prévenus risquent trois ans de prison, selon l'article 489 du code pénal, peine dont ont écopé en mai trois hommes arrêtés dans le nord-est du royaume.Si des condamnations >>>

Quelques heures plus tôt, dans une action non concertée, deux militantes françaises des Femen s'étaient filmées, seins nus, et s'étaient embrassées devant la Tour Hassan, l'un des principaux monuments historiques de la capitale. "In gay we trust", arboraient-elles sur le corps. La réaction des autorités ne s'est pas fait attendre: les deux Françaises ont été expulsées, le ministère de l'Intérieur dénonçant "une offense inacceptable pour l’ensemble de la société". Le lendemain, quelque 1.500 personnes ont manifesté devant l'ambassade de France à Rabat, arborant >>>

Quelques heures plus tôt, dans une action non concertée, deux militantes françaises des Femen s'étaient filmées, seins nus, et s'étaient embrassées devant la Tour Hassan, l'un des principaux monuments historiques de la capitale. "In gay we trust", arboraient-elles sur le corps. La réaction des autorités ne s'est pas fait attendre: les deux Françaises ont été expulsées, le ministère de l'Intérieur dénonçant "une offense inacceptable pour l’ensemble de la société". Le lendemain, quelque 1.500 personnes ont manifesté devant l'ambassade de France à Rabat, arborant >>>

JUSTICE - Ce mardi, au tribunal de première instance de Rabat, a lieu le procès des deux Marocains poursuivis pour "homosexualité". Ils avaient été arrêtés pour s'être embrassés sur un site historique de la capitale, au lendemain d'une action menée par deux militantes françaises des Femen et alors qu'un débat s'est engagé autour de la pénalisation de l'homosexualité dans le pays.Les prévenus risquent trois ans de prison au titre de l'article 489 du code pénal. Au Maroc, "le flagrant délit d'actes homosexuel" est effectivement >>>

Il y a urgence pour les deux hommes arrêtés début juin à Rabat, la capitale du Maroc. Jugés aujourd’hui même, ils encourent jusqu’à trois ans de prison – et c’est un risque envisageable puisque trois hommes avaient déjà été condamnés à cette peine le mois dernier. Le 3 juin, sur l’esplanade de la Tour Hassan où deux Femen françaises avaient fait une action la veille, Lahcen et Mohsine s’étaient pris en photo dans ce qui était, selon la police, « atteinte à la morale publique ». PÉTITION DE SOUTIEN Arrêtés >>>

Il y a urgence pour les deux hommes arrêtés début juin à Rabat, la capitale du Maroc. Jugés aujourd’hui même, ils encourent jusqu’à trois ans de prison – et c’est un risque envisageable puisque trois hommes avaient déjà été condamnés à cette peine le mois dernier. Le 3 juin, sur l’esplanade de la Tour Hassan où deux Femen françaises avaient fait une action la veille, Lahcen et Mohsine s’étaient pris en photo dans ce qui était, selon la police, « atteinte à la morale publique ». PÉTITION DE SOUTIEN Arrêtés >>>

Deux activistes des Femen ont débarqué mardi 2 juin à Rabat pour une action seins nus sur la très symbolique esplanade de la tour Hassan. Le poing levé, c’est en se donnant en spectacle dans un baiser «  intersexe  » que ces deux activistes ont entendu manifester leur solidarité avec le groupe LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) au Maroc. Cette petite escapade en «  terre d’Arabie  » qui marque la première venue des Femen au Maroc a été interprété par certaines féministes progressistes et par certains militants LGBT comme un geste fort censé venir éclairer >>>